Swing Wespelaar #35 Rapport Français Festival - 3 Wespelaar (20-08-2023) reporter & photo credits: Paul Jehasse info organisatie: Swing Wespelaar info bands: The Fabulous Thunderbirds (US) - Leon Beal & Luca Gordano Band (US/I) - Jose Ramirez Band (US) info bands: Shakura S'Aida (Can) - Alabama Mike (US) - Shakedown Tim (B) © Rootsville 2023 |
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Shakedown Tim a étudié le saxophone classique avec André Hemmers au Conservatoire d'Utrecht et a obtenu son diplôme en 2000. Outre la musique classique, Tinez a étudié 2 ans d'improvisation/jazz avec Marc Scholten (Metropool Orkest) et a joué dans différentes sections de cors.
Après avoir obtenu son diplôme, Tinez a déménagé à Arnhem et, toujours amateur de blues et de rock 'n roll depuis qu'il a entendu Elvis pour la première fois sur la cassette de son père quand il était enfant, il a décidé de suivre son cœur et de trouver du blues et du rock 'n roulez des groupes avec lesquels jouer et devenir un grand saxophoniste de rhythm 'n blues.
Et pour la der, on reprend la route vers Herent pour rejoindre la troisième journée du Swing avec toujours un reliquat de musique de la soirée précédente… hou hou murmurait le public. Sacré soirée, on s’en souviendra encore longtemps.
Ici changement de style avec le Rockabilly, bluesy mais sautillant comme seul sait le faire notre Tim National. Tim est accompagné par Koen Van Peteghem (batterie), Kurt Lens (basse) et Ilias Scotch (chant et claviers). Son swing (old school) plait vraiment aux courageux déjà présents sur place et qui se déhanchent déjà allègrement. Le soleil va nous accompagner tout du long, mais les deux premiers groupes échappent au soleil pleine face et synonyme de transpiration désagréable et de danger d’électrocution si cela tombe sur la guitare électrique. « Difting » commence par échauffer nos oreilles et un blues lent vient aussi calmer l’espérance de folie. Ah qu’il était bon le temps de « Fried Bourbon » par lequel Tim nous le rappelle avec « Rollin’ & Tumblin’ » ainsi que par la présence de son compère Steven Troch (harmo) sur « Ship Goin’ On » Un vrai plaisir de fraîcheur que d’avoir pu commencé de telle manière. Bravo les amis.
Tim Ielegems: vocals & guitar
Ilias Scotch: keys & vocals
Kurt Lens: bas
Koen Van Peteghem (drums)
Alabama Mike, un bluesman certifié, est né Michael Benjamin à Talladega Alabama en 1964. C'est là qu'il a passé toutes ses années de formation. Très tôt, il a été musicalement influencé par son père Joseph Benjamin. Joseph était un quatuor très talentueux, un chanteur ténor dont il a hérité cette approche soul et imprégnée de gospel de son style vocal. Il chante n'importe quel style plutôt son blues bas ou soul uptown avec le style et la finesse d'un maître vocal.
Ses premières influences étaient ZZ Hill, Johnnie 'Soul' Taylor, Lightning Hopkins et Junior Wells. Alabama Mike a récemment reçu le prix d'excellence «Muddy Waters» 2022 de la Jus 'Blues Foundation à Tunica Mississippi. Il a à ce jour sorti plusieurs projets solo qui sont disponibles sur la plupart des plateformes numériques. Les sorties les plus récentes étant, "Upset The Status Quo" qui comprend les hits « MISSISSIPPI » et « Restraining Order » ainsi qu'une sortie de Big Tone Records intitulée "Hip You To My Blues".
C’était déjà le temps de dire bonjour, vite fait, à Fabrice, Damien, Julien et Anthony avant que les choses ne deviennent sérieuses.
Il commence notamment avec « SSI Blues » de son album de 2016, dont il chantera encore deux autres chansons à la fin de son set. « Think » est aussi performé venant du même album.
Il s’adonne aussi à son amour pour l’harmonica et tente crânement sa chance. Pari réussi avec « I Can’t Stay Here Longer » et le morceau éponyme de sa dernière plaque « Stuff I’ve Been Through’ » Les musicien dont je vous ai cité les prénoms tiennent la baraque avec Mr Bessouat qui frappe en dentelle sur sa batterie, Anthony est une pure merveille dans ses interventions à la guitare. Julien Dubois donne le ton grâce à sa basse et Damien exécute une partition parfaite aux claviers.
Il terminera par deux morceaux de son album de 2016 « Upset The Statu Quo » avec « Restraining Order » et « Fight For Your Love ». Poussif par moment mais ne faisons pas la fine bouche, on s’amuse tout de même pas mal.
Alabama Mike : vocals, harp.
Damien Cornelis : Keyboards.
Anthony Stelmaszak : Guitar.
Julien Dubois : Bass.
Fabrice Bessouat : Drums
Shakura S'Aida est née à BrooKlyn et a vécu en Suisse avant de déménager au Canada.
S'Aida était la chanteuse principale de l'ensemble de musique du monde de 13 musiciens Kaleefah, avant de se lancer dans sa carrière solo. Elle s'est également produite en tant que choriste pour Rita MacNeil et Patti LaBelle , ainsi qu'avec des musiciens de jazz tels que Jimmy Smith et Ruth Brown . Elle a également été nominée pour plusieurs prix Juno pour sa musique.
S'Aida a sorti indépendamment son premier album solo, Blueprint , en 2008. Son deuxième album, Brown Sugar , est sorti en 2010 sur Ruf Records . En 2012, elle sort un double CD, Time , sur Electro-Fi Records .
Notre monsieur Météo ancien de RTL « Luc Trullemans » nous conseillait toujours de boire beaucoup lorsqu’il fait très chaud. Perso la « Mystic » me désaltère sans me faire tourné la tête alors, Santé ! C’est l’heure de l’apéro, ou presque.
Et voilà que la belle Shakura vient se montrer sous un soleil de plomb avec ce dernier en pleine face. Elle est habillée pour l’occasion d’une voilure rouge très légère. Habituée de nos contrées belges et bataves, elle nous apprécie et vient nous visiter souvent et nous lui rendons bien par notre présence à chaque fois.
Son groupe est aujourd'hui composé de Roger Williams (basse), Brooke Blackburn (guitare), Nicole 'Nikki D' Brown (lap steel/chant) et Aubrey Dayle (batterie). « Changin’ Around Here » dont Nikki a presque volé la vedette à Shakura par les envolées de sa « lap steel ».
Nous avons eu droit à « Gonna Tell My Baby » et « Walk Through That Door » de son album de 2010 « Brown Sugar » le tout dans un rythme effréné. Je trouve que Shakura vient nous rappeler aussi la regrettée Tina Turner, en montrant ses jambes bien galbées.
« Hold on to Love », « Takin' It to the Streets » et « Clap Your Hands and Moan », toutes ces chansons ont été très bien interprétées dans un ordre différend mais génial. Merci également pour avoir programmé la chanson de Koko Taylor « Cried Like a Baby ».
Avec son charme affûté, Shakura nous a encore fait rêver.
Shakura S’Aida: zang
Roger Williams: bass
Brooke Blackburn: guitar
Nicole ‘Nikki D’ Brown: lap steel
Aubrey Dayle: drums
Jose Ramirez est actuellement l'une des stars montantes du Blues contemporain, et a joué avec de nombreux grands de la scène Blues actuelle, Buddy Guy, Anson Funderburgh, Janiva Magness, Mark Hummel and Bryan Lee, pour ne citer qu'eux.
Il vient également d'être récemment nominé aux Blues Music Awards 2021, pour son premier album "Here I Come", produit par le légendaire Anson Funderburgh.
Le Jose Ramirez Band vient de remporter la seconde place à l'International Blues Challenge de Memphis. Le groupe s'est produit à l'Orpheum Theatre, après avoir passé les quarts de finales et les demi-finales, en compétition avec plus de 230 formations. Ces 2 dernières années vous avez pu le voir en tournée 2 fois en Europe où il s'est produit sur plus de 45 festivals et clubs en Angleterre, Espagne, Belgique et Pays Bas. Egalement partout aux USA et plusieurs fois au Buddy Guy's Legend de Chicago où il a été rejoint sur scène par Buddy Guy lui même.
Son premier album enregistré à Austin, TX, a été produit par Anson Funderburgh et mixé par le multi Grammy Award vainqueur, Stuart Sullivan (Jimmie Vaughan, Willie Nelson, Sublime….
José est d’une gentillesse naturelle. Il est donc costaricien d’origine et est seulement venu pour la première fois, nous visiter à LIEGE, il y a quatre ans et où je lui ai fait découvrir notre célèbre « Carré ».
Il a su grimper allègrement les échelons de la notoriété en passant par le club de Buddy Guy rue Wabash dans la Windy City. Il a côtoyé un nombre impressionnant des maîtres musiciens de Chicago. Après avoir voyagé énormément US et Europe, il a quitté la Floride avec sa très jolie dulcinée Lisa et ils se sont implantés à Lafayette en Louisiane.
Pour ce soir le voilà accompagné de Denis Agenet (tourneur /batterie), Jean Patrick Cosset aux claviers rugissants (piano et Hammond) et notre ami Thibaut Chopin à la basse.
José n’a pas peur de se mouiller et là il était à tordre (après le show au marchandising il a tordu sa chemise et cela sortait comme d’une « washing machine » lol). Il a interprété des morceaux de ces deux seuls albums pour le moment « Here I Come » et « Major League » dont le titre éponyme d’ailleurs et « Here in The Delta ». Ce qui m’a impressionné c’est qu’il inter réagi avec le public et le met dans sa poche (« The Blues Is Alright »), il les mène par le bout des oreilles et joue ses superbe blues lents, descend dans ce même public pour être au plus près de ses fans. Tous étaient conquis.
Jose Ramirez: zang & harmonica
Thibaut Chopin: bass
Jean Patrick Cosset: keys
Denis Agenet: drums
Leon Beal est un formidable « soul singer qui a eu la bonne idée de s’adjoindre Luca et son band pour son spectacle en primeur au Swing de Wespelaar.
" Voix masculine et grave à la Solomon Burke-Mighty Sam McClain, incroyable charisme narratif, magnétisme de prédicateur, jeu de scène à la « kick Off » et des pas de danse à la Rufus : le chanteur de Floride (déménagé à Boston - c'était Sax Gordon, éternel talent scout, qui a incarné l'entremetteur et soumis son nom aux organisateurs) déploiera un set impressionnant dégoulinant de soul et de blues, reprenant plusieurs standards torrides qu'il a fait siens avec puissance et grâce"
Luca Giordano guitariste, chef d'orchestre, chanteur et auteur-compositeur Luca Giordano est devenu l'un des talents les plus remarquables de la scène blues européenne, interprétant à la fois sa propre musique et soutenant plusieurs des plus grands interprètes de la musique.
Né en Italie en 1980, Luca a déménagé à Chicago à l'âge de 25 ans et a acquis une expérience précieuse en travaillant avec des artistes établis du Chicago Blues comme Sharon Lewis, Willie "Big Eye" Smith, Les Getrex, JW Williams, James Wheeler et le Rosa's Lounge All -Stars (y compris leur apparition en 2008 au prestigieux Chicago Blues Festival), rejoignant finalement le regretté Eric "Guitar" Davis et son groupe The Troublemakers pour des tournées dans l'Illinois, l'Ohio, le Missouri, le Wisconsin, et le Chicago Blues Festival 2011 et Virginia Beach Blues Fest (en renfort de Willie Big Eyes Smith, ancien batteur de Muddy Waters).
Après son retour en Europe, Luca a sorti deux CD solo (« My Kind Of Blues » avec Chris Cain, Bob Stroger et Sax Gordon pour Audacia Records & « Off The Grid » pour GG Records) et il a collaboré avec le chanteur/showman/harpiste espagnol Quique Gomez pour « Dead Mama Blues » et « Chicago 3011 Sessions » de GG Records (enregistré à Chicago en 2011) qui comprend également les stars du blues américain Bob Stroger, Billy Branch, Jimmy Burns et Eddie C. Campbell.
Formidable concert, avec ses nombreux et excellents musiciens, dont Luca Giordano (presque le musicien le plus souvent présent en scène à Wespelaar ses dernières années) tout d’abord exécutant parfaitement toutes les différents partitions qui lui étaient réservée, Walter Cérasani à la basse d’une solidité à tout épreuve. La section des cuivres était incroyable (Luca Di Giammarco et Alessandro Di Bonaventura respectivement Sax et Trompette). Abramo aux claviers et Lorenzo Poliandri à la Batterie.
Le soul man Leon qui a fait ses classes dans les églises où suinte le Gospel. Il faut le remarquer, il s’était habillé chichement et ressortait du lot. Comme sur son dernier CD Live enregistré au Festival de Porretta tout récemment.
Après le morceau d’introduction le Marvin Gaye « What’s Goin’ On », voici le nouveau phénomène soul du Swing, Leon Beal qui prend possession de sa scène. « The Hole In The Wall » de Rufus Thomas est aussi repris sur le cd de Porretta et performé ici. Leon c’est une voix flirtant avec les intonations de ténor mais qui sait monter très fort et très haut, tout en gardant une maîtrise soul/gospel dans son timbre profond (« The story of Love » - « Shine On Me » - « Aint That News »). Une découverte étonnante pour la Belgique et un des best of de cette 35ème édition du Swing. Well done Mr Beal.
Leon Beal: vocals
Luca Giordano: guitar
Abramo Riti:keys
Walter Cerasani: bass
Lorenzo Poliandri: drums
Luca Di Giammarco: Sax
Alessandro Di Bonaventura: trumpet
The Fabulous Thunderbirds est un groupe de blues rock formé au Texas en 1974. Formé autour du chant et de l'harmonica de Kim Wilson et du jeu de guitare de Jimmie Vaughan, le groupe a connu de nombreux changements de personnel. Mais Kim Wilson restera le seul membre original.
Voici la légende qui se présente sur scène, j’ai nommé le sieur Kim Wilson. Ce mec est terrible, malgré que sa voix avait difficile de sortir du micro pendant les trois premières chansons, elle est alors sortie du néant pour s’asseoir définitivement comme imparable. J’ai été impressionné quand les autres musiciens lui ont laissé la place, seul en scène il a soufflé avec quatre poumons dans son harmonica chéri, pendant un temps impensable. Bob Welsh trustait les claviers Hammond avec sa « red » guitare magique pour tenir parfois tête à Johnny. Mais que dire de Johnny Moeller assenant sans cesse des soli formidables avec sa gratte, tout au long du set. Mr Rudy Albin (batterie) et Steve Kirsty (basse) font aussi partie de la fête.
Après l’ouverture « My Babe », les éléments se déchaînent. Après un récital de nombreuses chansons pleines de peps, il y eu aussi « Love Me A Feeling » qui ici prenait tout son sens. Il fera encore plaisir au nombreux publics qui ne ménageaient pas ses hourras. Ils reviendront d’abord tout le groupe pour un encore « Knock Yourself On » et finalement c’est la légende qui fera une dernière apparition sous un public en délire. Une fin d’anthologie pour ce 35 ème anniversaire. Qui dit mieux !
Kim Wilson: lead vocals, harmonica
Johnny Moeller: guitar
Bob Welsh: piano / guitar
Rudy Albin: drums
Steve Kirsty: bass
Comme chaque année les nombreux bénévoles non pas lésinés sur leur temps et leur dévotion au Blues. Thanks everybody !!!